Dawn
We began to stumble between the gulls - and the stubs we just binned
Right when the night started to be too bright
to ignore
That staying awake was only staying stubborn.
In the middle of your bundle of drunkards gullible
The passerby gaze as very uncalled for.
Were they gauging our ways
or just going away?
No one else cared.
Anyway.
We crashed somewhere. Dawn was there.
∅
And she was there, bent over
The words
Written over
A paper from nowhere
Brought it to her
Whilst slaving to uproot
From her
The clues of this kind
The feels from their minds.
Drunk grasp of subtleties
Will linger the memories
The time where they danced
Heated and romanced
The doubts - Brought closer
Two lone whereabouts.
These thoughts get on her
I
The gut-wrenching screams of the ones who heard death.
🇫🇷 Soothing
Elle n’était pourtant pas vide, cette salle.
Mais, alors que s’y infiltrait, là, sa présence
Résonnait le glas qui – bien que baume à mes sens,
Me fit réaliser cette extrême indécence.
Seule sa présence semblait combler la salle.
Seul ce poul, déluré, définissait mon âme.
Et le dialogue entêtant, pourtant bien la rame
Du passeur, fredonnant, notre destin: Infâme !
Doucement, reprenait, aux creux de nos esprits,
Et s’installait, là encore, nous nouait épris,
Exalés – condamnés, à l’écoute assourdie
De nos minces inflexions, toutes respirations,
Trahissant l’avênement de l’âpre passion
Brisant doucement, et laissant abasourdis.
🇫🇷 Erato
A la césure de tes hanches,
Erato, mes sens se perdent.
Aux douces rimes de ta voix.
Erato, m’étreint l’émoi.
A la langueur de la longueur
De tes strophes désordonnées
A la rancœur, là dans mon cœur.
Et tes vers déboulonnés
Ne riment en rien,
Mais prennent ampleur.
Oh Erato, là, dans mon cœur,
A l’hémistiche de tes reins.
J’en perds la vue, je n’en sens rien.
Mes mains tâtant toutes
Tes rimes, mais l’intangible,
Tout est là.
🇫🇷 Sonnet 1
Verse la lacune dans ton verre ébréché
Que l’eau écoulée ne souille point la table.
Ne cherche plus moelle dans ta vie éméchée,
Psyché tourmentée n’est pas toujours arable.
Dénigre ta nature, elle t’ancre milles maux.
Aux lèvres de l’absent, piquera ta plume.
Fais s’épandre ce sang dans ce vide, dans l’eau.
Bizarre buvard, le calice t’allume,
Lugubre inspiration, toute brillante
De ce désir perdu, sanguinolente.
Du verre répandu, des écrits, de l’amante.
Et elle, souffreteuse écriture, abreuvée
Du funeste vin, de cet exsangue absent
Laisse se crever la poète desséchée.